Joint CeSCuP-MSH-STRIGES-AGS Seminar - Annique Smeding

Trajectoires contre-stéréotypiques : Comparaison intergroupe des stéréotypes implicites de femmes et d’hommes (contre)-stéréotypiques   Les femmes sont encore fortement sous-représentées en Sciences, Techniques, Ingénierie et Mathématiques (ici appelés STEM), mais certaines arrivent à poursuivre un cursus contre-stéréotypique, telles les femmes en écoles d’ingénieurs et en mathématiques. Nous présentons un programme de

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3 October 2017 - 12 h 30 min

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3 October 2017 - 14 h 00 min

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30 Avenue Antoine Depage - 1050 Brussels (Room DC8.322 - 8th floor, Building D, Campus Solbosch of the Faculty of Psychology and Educational Sciences - Université Libre de Bruxelles)   View map

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Trajectoires contre-stéréotypiques :

Comparaison intergroupe des stéréotypes implicites de femmes et d’hommes (contre)-stéréotypiques

 

Les femmes sont encore fortement sous-représentées en Sciences, Techniques, Ingénierie et Mathématiques (ici appelés STEM), mais certaines arrivent à poursuivre un cursus contre-stéréotypique, telles les femmes en écoles d’ingénieurs et en mathématiques. Nous présentons un programme de recherches examinant les stéréotypes de genre implicites dans le domaine des STEM chez des femmes et des hommes stéréotypiques (femmes en sciences humaines, hommes en ingénierie) et contre-stéréotypiques (femmes en ingénierie, hommes en sciences humaines). L’étude 1 testait si des stéréotypes implicites maths-genre – associations entre maths et masculin telles que mesurées par le test d’associations implicites (IAT) – seraient plus faibles pour les femmes en ingénierie (des femmes contre-stéréotypiques) que pour les membres des trois autres groupes sociaux. L’étude 2 testait la même hypothèse avec les stéréotypes implicites rationalité-genre (association entre rationalité et masculin). L’étude 3 testait la présence de ces associations avec un IAT couplé à une technique de mouse-tracking. Dans l’étude 4, une étude computationnelle, les données humaines ont été simulées avec un modèle connexionniste paramétré pour refléter les différences (théoriques) entre les quatre groupes sociaux étudiés précédemment. Les études 5 et 6 avaient pour objectif complémentaire de tester si l’émergence des stéréotypes implicites était déterminée, au moins en partie, par la présence d’associations congruentes avec le Soi, mais aussi par les caractéristiques visuo-spatiales de la tâche et la compétition aux niveaux sensorimoteurs et abstraits. Ensemble, les résultats mettent en évidence, d’une part, que les femmes en ingénierie ont les stéréotypes de genre implicites les plus faibles et soutiennent, d’autre part, le rôle central du Soi dans la construction d’associations contre-stéréotypiques. Les implications pour les trajectoires académiques et professionnelles des femmes, ainsi que les leviers d’action potentiels, seront discutés.

** Annique Smeding est Professeure en Psychologie sociale, Université Savoie Mont Blanc et Laboratoire Interuniversitaire de Psychologie (France). Elle est professeure invitée de Striges à la Maison des Sciences Humaines.

Ce séminaire est organisé en collaboration avec la Maison des Sciences Humaines, Striges et l’Atelier Genre(s) et Sexualité(s) 

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