Les tests d’équivalence et la 2ème génération de p-valeur (SGPV)

Marie Delacre (Université Libre de Bruxelles)

Abstract. Trop souvent, en tant que chercheur, on interprète le non rejet de l’hypothèse nulle comme la preuve de l’absence d’effet. D’abord, on a pour habitude de définir l’hypothèse nulle comme l’hypothèse d’absence d’effet, sans réaliser que ce n’est pas une obligation. Cette habitude est largement soutenue par les logiciels qui ne permettent pas toujours de définir d’autres hypothèses. Ensuite, on a tendance à oublier que « non rejet de l’H0 » et « acceptation de l’H0 » ne doivent pas être confondus.

A travers ce séminaire, j’introduirai les tests d’équivalence. Contrairement aux tests classiques, les tests d’équivalences servent à rejeter la présence d’un effet suffisamment grand pour avoir de l’importance, et constituent donc un soutien en faveur de l’absence d’effet pertinent. Plus spécifiquement, je me focaliserai sur le TOST (Two One-Sided Tests).  Ensuite, je comparerai le TOST à un outil créé par Blume et son équipe en 2017 : le SGPV (Second Generation P-value) et expliquerai en quoi le TOST semble plus pertinent.

Ce séminaire s’appuie sur l’article suivant, paru cette année : Lakens, D., & Delacre, M. (2020). Equivalence Testing and the Second Generation P-value. Meta-Psychology, 4. Doi : 10.15626/MP.2018.933

Informations pratiques. Pour participer au séminaire, rejoignez la salle Teams via ce lien.